Le Coréen Seong-Jin Cho a fait irruption sur la scène internationale en remportant, en octobre 2015, le très prestigieux Concours Chopin de Varsovie – qui avait consacré avant lui Martha Argerich, Krystian Zimerman, Maurizio Pollini ou Rafał Blechacz. Il habite depuis 2012 à Paris, où il a étudié avec Michel Béroff au Conservatoire national supérieur de musique et de danse. En 2011, âgé d’à peine dix-sept ans, il avait déjà remporté un troisième prix au Concours Tchaïkovski de Moscou.

Son jeu profondément poétique, sa maîtrise technique époustouflante mais jamais démonstrative, son sens magistral de l’équilibre font déjà de lui un grand ; il est invité comme soliste par l’Orchestre du Concertgebouw d’Amsterdam, le Philharmonia de Londres, l’Orchestre du Théâtre Mariinski de Saint-Pétersbourg, l’Orchestre philharmonique de Munich, l’Orchestre philharmonique de Séoul, l’Orchestre du Festival de Budapest, l’Orchestre national de Russie, l’Orchestre de Paris, l’Orchestre de la NHK (Tokyo), l’Accademia di Santa Cecilia de Rome, dirigés par des chefs tels que Myung-Whun Chung, Lorin Maazel, Marek Janowski, Mikhaïl Pletnev, Valeri Guerguiev, Esa-Pekka Salonen ou Iouri Temirkanov. Parmi ses récitals récents ou futurs, citons ses débuts au Southbank Centre de Londres, au Concertgebouw d’Amsterdam, au Carnegie Hall de New York et au Suntory Hall de Tokyo.

Seong-Jin Cho a commencé le piano à l’âge de six ans et donné son premier récital cinq ans plus tard. Son premier disque, produit par le Concours Chopin et distribué par Deutsche Grammophon, s’est vendu à 150 000 exemplaires. Son second disque, toujours chez Deutsche Grammophon, rassemble les Ballades et le Premier Concerto de Chopin, avec l’Orchestre symphonique de Londres et Gianandrea Noseda.