3. Jean-François Zygel improvise sur Beethoven
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Jean-François Zygel, piano
Le 29 mars 1827, le tiers de Vienne suit, les larmes aux yeux, le cercueil du premier compositeur romantique de l’histoire de la musique.
De bagatelles en variations, de sonates en concertos, que retenir du monumental œuvre de notre génial sourd ?
Célébrer Beethoven, c’est d’abord célébrer sa musique, son énergie rythmique, ses motifs, ses thèmes puissants et dessinés.Mais c’est aussi célébrer l’improvisateur, qui conquit le cœur de Vienne en 1795 et dont Czerny disait : « Son improvisation était on ne peut plus brillante et étonnante ; dans quelque société qu’il se trouvât, il parvenait à produire une telle impression sur chacun de ses auditeurs qu’il arrivait fréquemment que les yeux se mouillent de larmes, et que plusieurs éclatent en sanglots ». - Jean-François Zygel